vendredi 25 décembre 2009

En Vendée, l'Abbaye Notre-Dame de Trizay vous souhaite de Joyeuses fêtes, de l'Amour et la nuit venant, toute la simple Lueur d'une bougie...



"Il règne dans la noblesse des environs de Luçon un grand esprit de liberté, même d'indépendance, beaucoup d'honneur, de probité, de bonhomie...La noblesse ne s'allie que dans la contrée; toutes les familles sont par conséquence unies par les liens de la parenté et forment une espèce de confédération dans laquelle règnent une égalité parfaite et même une extrême familiarité malgré l'inégalité des fortunes. La noblesse vendéenne, sans être fière, a une grande idée de son rang, elle ne va point à la cour et n'aime point ceux qui s'y font présenter... 


L'hospitalité entre gentilshommes est une loi commune; les jeunes gens vont de château en château et sont toujours bien accueillis; les demoiselles voyagent également et font de longs séjours chez leurs amies. On aime les réunions, les foires, les ballades, les préveils....On aime aussi les danses rondes, les antiques gavottes animées seulement de la voix..."
Brumauld de Beauregard 1789
vicaire général de l'évêque de Luçon




Fêtons l'an nouveau dans la joie, buvons à la santé des amoureux, soyons fous amoureux et dignes de la beauté du temps qui passe, sans qui nous ne saurions nous réjouir pleinement.




Allez tranquillement parmi le vacarme et la hâte et souvenez-vous de la paix qui peut exister dans le silence.

Sans aliénation, vivez, autant que possible en bons termes avec toutes les personnes. Dites doucement et clairement votre vérité. Ecoutez les autres, même les simples d'esprit et les ignorants, ils ont eux aussi leur histoire.

Evitez les individus bruyants et agressifs, ils sont une vexation pour l'esprit.

Ne vous comparez avec personne : il y a toujours plus grands et plus petits que vous. Jouissez de vos projets aussi bien que de vos accomplissements. Ne soyez pas aveugle en ce qui concerne la vertu qui existe.

Soyez vous-même.

Surtout, n'affectez pas l'amitié. Non plus ne soyez pas cynique en amour car, il est, en face de tout désenchantement, aussi éternel que l'herbe. Prenez avec bonté le conseil des années en renonçant avec grâce à votre jeunesse. Fortifiez une puissance d'esprit pour vous protéger en cas de malheur soudain.

Mais ne vous chagrinez pas avec vos chimères. De nombreuses peurs naissent de la fatigue et de la solitude.

Au delà d'une discipline saine, soyez doux avec vous-même. Vous êtes un enfant de l'univers, pas moins que les arbres et les étoiles. Vous avez le droit d'être ici. Et, qu'il vous soit clair ou non, l'univers se déroule sans doute comme il le devait. Quels que soient vos travaux et vos rêves, gardez dans le désarroi bruyant de la vie, la paix de votre cour. Avec toutes ses perfidies et ses rêves brisés, le monde est pourtant beau.

Tâchez d'être heureux.

L'auteur est Max Ehrmann, un poète et avocat de Terre Haute, Indiana, qui a vécu de 1872 à 1945. Il a été rapporté que Desiderata a été inspiré par le désir qu'Ehrmann décrit dans son journal : « I should like, if I could, to leave a humble gift -- a bit of chaste prose that had caught up some noble moods. » (« J'aimerais, si je pouvais, laisser un humble cadeau — un peu de prose chaste qui pourrait atteindre quelques humeurs nobles. ») 
En 1959, le Révérend Frederick Kates, recteur de l'Église de Saint-Paul à Baltimore, a utilisé le poème dans une collection de matériel de piété qu'il a compilé pour sa congrégation. Au début de l'ouvrage se trouvait l'annotation : « l'église de Vieux Saint Paul, A.D de Baltimore. 1692. »
Plus le livre passait de main en main, plus sa paternité devenait obscure. Les copies avec la notation : « de l'Église du Vieux Saint Paul » ont été imprimées et largement distribuées dans les années qui ont suivi.
Il est compréhensible dans ce cas qu'un éditeur puisse interpréter l'annotation comme signifiant que le poème avait été trouvé dans cette église et écrit en 1692. Cela a sans doute ajouté du charme et contribué à l'attrait du poème, en dépit du fait que la langue employée suggère une origine plus moderne.
Le poème fut la prose populaire dans les différents mouvements spirituels des années 1960 et 1970.
Quand Adlai Stevenson mourut en 1965, un invité dans sa maison trouva une copie de Desiderata près de son lit et a découvert que Stevenson avait projeté de l'utiliser pour ses cartes de noël. La publicité qui a suivi contribua à étendre la célébrité de ce poème, aussi bien que son rapport erroné à l'Église du Vieux Saint Paul.
Une cour de justice a annulé les droits et a mis le recueil dans le domaine public, mais d'autres cours ont estimé que les droits d'auteurs appartiennent aux héritiers d'Ehrmann.

Source: Wikipedia

"je suis ravi de suivre un peu la vie de l'abbaye sur votre blog, même si je n'arrive pas à poster de commentaires. J'ai été impressionné par les photos de la journée du patrimoine, le nombre de visiteurs (quel succès, c'est fantastique !), tout le travail pour préparer les salles et déplacer tes toiles... J'ai aussi trouvé très émouvant les témoignages des gens. Ce lieu est vraiment un révélateur de la beauté humaine. Bravo et merci d'avoir initialisé ce mouvement." Vincent.

Vu l'intérêt et la demande des visiteurs,
l'exposition de peintures à l'huile
de Patrick Cottencin

est permanente et sur rendez-vous
.

"Trois années de peinture en pensant à l'abbaye..."


2009 huile sur toile 195x130 "Je t'aime"


Maintenant, suivez-nous pour une promenade en images
autour de l'Abbaye ...






























6 commentaires:

Diane a dit…

Merci à toi de nous avoir poussés hors du nid, chaudement habillés, pour cette promenade de Noël sous un joyeux soleil, c'est inoubliable, et si charmant!

patrick a dit…

Etre contenu dans le Temps, dans son Temps, avec le temps qu'il fait, je ne connais rien de meilleur, ainsi va la vie, ainsi allons nous dans le sens des jours, pas à contre courant, mais en se laissant guider par l'imprévu la tête dans les Etoiles, bien haute, digne, le coeur léger et palpitant d'Amour pour une coccinelle courant sur ma chaussure, tout en bas, là où l'herbe côtoie nos racines précieuses.

C'est cela, Etre digne d'Amour...
de soi à soi, premier et primordial exercice et expérience, apprendre à s'aimer, clé de voute de tous les Instants.

Se laisser embrasser, belle journée au sens plein.

Medieval-time a dit…

Merci à vous pour votre passage...Magnifiques images et très beau blog que je soutiens, avec tout l'amour que je porte à l'univers médiéval.
Repassez nous voir dès que vous le souhaiter.

Paix à votre âme et bonnes fêtes de fin d'année

Medieval-Time
*Melwine*

Diane a dit…

Oui, nous allons revenir et prendre du temps, nous avons tant à découvrir, et nous étions un peu pressés!

Nous vous souhaitons une excellente année 2010, qu'elle vous permette de continuer à avancer et à partager ce que vous aimez.
Diane et Patrick

Anonyme a dit…

Diane, Patrick, je vous souhaite mes meilleurs voeux pour 2010, que l'abbaye soit encore cette année le théatre de belles histoires et de moments bienheureux qui éclaireront votre vie. J'aime la beauté de l'abbaye en hiver. Je vous embrasse fort tous les trois. Vincent

patrick a dit…

Cher Vincent, merci pour tes mots
-"de belles histoires et de moments bienheureux qui éclaireront votre vie. J'aime la beauté de l'abbaye en hiver."

L'Abbaye aussi curieux que cela puisse paraître ne cesse de nous éclairer à la manière d'une personne, peut-être plus finement encore, par son apparente immobilité et silence.

Sa maniabilité apparente enseigne à notre égo, qu'il n'est que vanité et indisposant.

L'avenir est dans l'écoute et la disponibilité.
J'en suis à penser et à vivre, que l'avenir n'est pas dans les projets personnels.

Toi et nous, nous savons ce qu'est un et plusieurs points d'appuis extérieurs, nous avons expérimenté cela, il n'existe que des solutions, alors je construis en m'accordant de la confiance, et en accueillant avec joie l'avenir sans le connaître.

Les environs de l'Abbaye sous le froid d'hiver offre des paysages merveilleux incitants au remerciement humble et à la Présence en Soi.

Tous nos meilleurs voeux, de Tendresse et de Bonté.

Je reste avec cette phrase, "des moments bienheureux qui éclaireront notre vie", merci Vincent, à toi de même.